Formation unique, Meta-Couleur invite à une exploration et à une meilleure connaissance de soi, des autres et du monde, pour que chacun puisse explorer la place qu’il y occupe et puisse s’y épanouir librement et de manière responsable. Les signes du zodiaques, les planètes et les couleurs sont de grands thèmes qui servent de fil conducteur.
L’eurythmie quant à elle est un art visant à rendre visible par le mouvement du corps humain des éléments objectifs et des lois du monde par l’expression de gestes, des couleurs et des formes dans l’espace, accédant à l’âme intérieure en éffleurant ces réalités non matérielles. Par le mouvement de ce langage codifié, sorte d’art et de l’âme du mouvement, chacun explore sa manière de se relier au monde. L’eurythmie fut développée à l’aube de la tourmente de la Première Guerre mondiale, un cadre fragile, dans la mouvance d’une révolution culturelle, sociale et politique qui remettait en question l’héritage passé. De nouvelles sources d’inspiration et de nouvelles règles étaient recherchées dans tous les domaines. Pratiquement inconnue dans les pays francophones, l’eurythmie est bien plus largement pratiquée en Allemagne, Hollande, Suède, Norvège et dans toutes les régions du monde où existe la pédagogie Waldorf.
Méta-couleur est une formation unique en son genre en Belgique: la première formation à avoir l’audace de mélanger eurythmie et art-thérapie et la première formation d’eurythmie en Belgique. En août 2021, elle entamera sa cinquième année. Le programme propose un panel d’outils, qu’ils soient artistiques, thérapeutiques, philosophiques et scientifiques pour favoriser la créativité, l’expression de l’individu et la conscience éthique via l’exploration des zodiaques, du corps, des planètes et des couleurs. Encadré par une dizaine de professeurs de Belgique, France, Allemagne et Suisse, l’apprentissage se répartit sur 2 ans. Chaque année, 7 week-ends de cours à Bruxelles et une semaine complète à la campagne en été en plus d’un voyage de 4 jours invitent à la participation à des ateliers de modelage, peinture, chant, dessin et autres moyens d’expression, couplés à une manière de bouger basée sur l’eurythmie.
“Au sein de l’anthroposophie, nous explique Sylvie Planche, l’initiatrice du projet, on retrouve l’idée de transformation, une invitation à prendre conscience qu’autour de nous, tout est processus. L’eurythmie et l’anthroposophie font le pont entre l’inconscient et le conscient, entre le spirituel et le matériel. Grâce aux couleurs, aux planètes et aux étoiles qui servent de fil conducteur grâce à leur universalité, on fait le lien avec les lois de la nature et l’évolution d’une vie humaine jusqu’aux organes correspondant dans le corps. Pourquoi parler des planètes et des étoiles? Quand on y regarde de plus près, il semble qu’il n’y ait pas de sens à commencer autre part. Les forces du mouvement des planètes régissent tout ce qui est mouvement en nous, alors que les étoiles régissent la forme. Les énergies du zodiaque par exemple rayonnent vers nous et nous donnent une forme. Nous découvrons le lien de chaque couleur avec un geste, un son, un organe, une plante, un métal, une planète, une note, un conte. Nous dansons les planètes, les signes du zodiaque, les sons, les couleurs, les formes, les sentiments. C’est un art social qui nous apprend à être ensemble, à bouger ensemble, à créer ensemble et à développer patience, écoute et respect.”
Sylvie Planche est à l’initiative de la création de l’école, où elle coordonne et organise les choses avec créativité et ferveur et fait le pont entre les professeurs et les élèves: “Je suis Verseau. En eurythmie, il s’agit du seul signe qui soit en mouvement: il fait le lien par essence.” Née dans une famille impliquée dans l’anthroposophie, Sylvie a un parcours pluridimensionnel. Les multiples casquettes qu’elle a portées au cours de sa carrière internationale (danse classique et contemporaine, claquettes, cabaret et jazz, percussionniste du corps, chorégraphe et professeur de yoga) lui ont légué un côté caméléon qui jongle avec la vie. Alors qu’elle ressent le besoin de donner plus de sens à son art, elle décide de fonder, chez elle en Belgique, une école d’art anthroposophique avec le soutien de sa mère Vivianne Olbregts, de Mia Lemaitre, eurythmiste et Xavier De Keyser professeur et co-créateur de plusieurs écoles Waldorf. “En passant la barre des 30 ans, j’ai commencé à sentir un retournement à l’intérieur, avec une interrogation profonde sur ce que je donne au monde et de quelle manière, un besoin de délivrer quelque chose d’unique. Ce travail de compréhension des lois cachées de la nature me passionne. J’ai la chance de pouvoir le faire avec l’aide et le savoir de ma mère et de professeurs brillants. Ma mère est médecin antroposophe et son approche est très vivante. Elle sait comment moderniser et mettre de la fluidité dans ce savoir ancien.”
Cette formation attire les danseurs et artistes et s’adresse au plus grand nombre, à toute personne en évolution personnelle qui veut donner plus de sens et de profondeur à son art, sa pédagogie, sa création, sa vie. Une vingtaine d’étudiants ont répondu à l’appel des 2 premières éditions: “ce sont eux qui veulent aller plus loin, eux qui posent des questions et souhaitent creuser les différents sujets. Nous recevons un très beau feedback de la part de nos participants, les gens sont ravis de suivre ce programme. Chacun résonne à sa manière et tout le monde se découvre un peu plus avec chaque grand thème abordé. Cette formation est une opportunité d’évoluer ensemble. C’est un projet qui se veut éthique, ouvert et ancré dans une démarche de partage. Lors des weekends, on aborde généralement un grand thème avec un invité qui apporte sa spécialité (musique, chant, art-thérapie, contes, etc.) et qui prend en charge le programme des 2 jours. Certains weekends sont très émouvants, très forts. Avec ce projet, je sens que j’ai le vent dans le dos, que le projet est supporté par quelque chose qui nous dépasse. C’est un plancher sur lequel on sent qu’on peut construire des changements internes forts et solides.”
Chaque année, Méta-couleur part en voyage, alternant 2 destinations: la cathédrale de Chartres et le Goetheanum. Siège de la société anthroposophique universelle, ce bâtiment à l’architecture organique (tous les angles sont arrondis par exemple) est érigé sur la colline de Dornach, à 10 km au sud de Bâle en Suisse. Quant à la cathédrale de Chartres, créée sur les fondations d’un temple païen, elle est le cadre parfait pour un travail d’observation de la conception architecturale à l’harmonie parfaite en lien avec ce qu’on apprend à Méta-couleur.La colline sur laquelle elle a été construite est un point de conjonction de courants énergétiques particuliers. Voici le programme haut en couleurs de Méta-couleur, pour approfondir une quête ésotérique profonde.
Retrouvez le programme, les intervenants et les informations pratiques sur meta-couleur.com
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Courte présentation en images sur Vimeo :
Entretien avec Sylvie Planche :