Aria Persei

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Apprendre de l’exposition au narcissisme et à la psychopathie et surmonter les abus émotionnels, psychologiques et spirituels

Être confronté au narcissisme et à la psychopathie est un vaste tremplin pour l’évolution personnelle et peut être l’occasion de réveiller beaucoup de parties inconscientes de soi-même. Ces rencontres sont certes traumatisantes, cependant elles peuvent très certainement être utilisées pour transformer nos trajectoires de vie et acquérir une plus grande connaissance de nous-mêmes. La douleur et la souffrance offrent le carburant nécessaire à la transformation personnelle. Pourquoi suis-je en phase vibratoire avec cette expérience ? Comment ai-je été trompée? Comment n’ai-je pas vu à travers les masques et la prétention ? Qu’est-ce qui m’a conduit à vivre de telles situations ? Il s’agit souvent d’un manque d’amour et d’estime de soi, de mauvaises limites résultant d’une exposition précoce à la manipulation qui place le doute au coeur du soi et d’un manque de connaissances sur le fonctionnement des consentements que l’on donne ainsi que via l’accès non autorisé à des sous personnalités dont nous n’avons pas toujours connaissance.

Les messages subliminaux tels que ceux perpétués par l’industrie du divertissement et de la musique, Hollywood et Disney, programment également le public pour qu’il soit complaisant avec les psychopathes. Nous manquons de modèles d’amour véritable car la majorité de nos modèles répètent sans cesse des schémas inconscients d’amour conditionnel qui est en fait un manque d’amour et de la maltraitance. Là où il n’y a pas de vérité, il n’y a pas d’amour non plus. Des guerres cachées ont lieu sur les plans émotionnel, psychologique et spirituel. Bien qu’invisibles pour les yeux non avertis, elles laissent des traces permanentes qui doivent être réapprivoisées et guéries. L’exposition à la psychopathie et à des formes graves de narcissisme peut nous conduire à élargir les perspectives sur le monde et à le voir plus tel qu’il est, en commençant par voir à travers les mensonges, les masques et la programmation mentale des dirigeants mondiaux et des personnes en position de pouvoir. Il peut falloir une série d’expériences pour vraiment ouvrir les yeux sur le fait que, même si les humains se ressemblent à l’extérieur, ils ne sont pas tous câblés de la même façon à l’intérieur. Le virus de la psychopathie affectera et nuira à tout projet communautaire. C’est pourquoi il est si crucial de pouvoir identifier la signature de fréquence de ces êtres et leurs déguisements kaléidoscopiques pour les empêcher de jouer un rôle quelconque dans nos vies, tout en mettant un terme au consentement donné à des individus brisés qui occupent des positions de pouvoir.

Sur l’importance de l’intégration des traumatismes

Il faut être prudent avec les ressources disponibles et le matériel de développement personnel, qui ont abusé du terme et des concepts de trouble narcissique. Trop souvent, les motifs inconscients de ce matériel sont très souvent la vengeance, le ressentiment, la fierté cachée de l’ego, la colère, la haine réprimée, le traumatisme non résolu, la victimisation ou le manque de prises de responsabilité intérieure. Les auteurs ne sont pas en mesure de comprendre leur part de responsabilité quant à ce qui leur est arrivé et ils court-circuitent spirituellement une partie de leur évolution. Ces boucles non adressées ne font qu’alimenter le système de contrôle qui tente de nous maintenir en esclavage dans une prison fréquentielle. Il est de notre responsabilité d’aborder ces sujets de manière intégrée, pour guérir, comprendre, disséquer, incorporer et passer au niveau suivant. Seulement pour y découvrir que d’autres couches de tromperie nous attendent sous de nouveaux déguisements, envoyés dans nos vies pour nous faire dévier de notre axe. Des mesures doivent être prises lorsque les enjeux énergétiques deviennent contrôlants. Comprendre la dynamique de la danse entre les empathes refoulés et leur opposé polaire aide à se débrancher progressivement. Si certains concepts peuvent apparaître comme réducteurs sur le plan 3D, la réalité va bien au-delà avec des niveaux invisibles dans les jeux qui se nourrissent de la dynamique qui s’installe. Une fois que quelqu’un s’est remis des expositions les plus sévères, les plus brutales et les plus traumatisantes, il semble que les nouvelles invasions soient plus rapides à démanteler, surtout si l’on ne laisse pas l’énergie s’enchevêtrer et s’incruster dans les blessures centrales primaires et originelles de notre vie, autant qu’on l’avait laissé faire dans le passé. Il s’agit de se débrancher de cette programmation matricielle et de descendre au plus profond de soi. Il n’y a nulle part où se cacher car les crochets sont à l’intérieur de nous-mêmes, dans notre psyché et notre structure interne établie très tôt.

L’exposition au narcissisme affecte la psyché et il est nécessaire de déprogrammer l’abus, en allant au-delà de l’histoire personnelle. Le système de contrôle, à travers l’industrie du divertissement, la musique et les propositions musicales mais aussi la religion et la politique, essaie sans cesse de nous enfermer dans des schémas codépendants, en s’assurant de nous compliquer l’accès à la compréhension de ce que sont le vrai service à l’autre et le vrai amour. Écouter des paroles de chansons à la radio devient vite insupportable. La codépendance nous maintient dans le service à soi-même, car la plupart du temps, on opère dans une perspective de sauveur/victime/sacrifice. Le service aligné à l’autre ne consiste jamais à se sacrifier pour le bien d’autres. Le complexe du sauveur et la figure du héros sont une notion déformée du service à l’autre. Il faut reconnaître les emprises tentaculaires en soi qui nous conduisent à de tels comportements. Les empathes ne sont pas là pour sauver le monde et pour porter l’histoire ou la douleur de quiconque. Cependant, ils sont bel et bien de puissants transmetteurs et alchimistes de l’énergie. Tout le système est construit autour de leur énergie cocréatrice organique qui leur est volée par des moyens artificiels. Travailler à la réintégration des aspects divisés de moi-même est crucial. Un besoin d’être entendu, vu et reconnu peut nous parler d’une partie brisée à l’intérieur de nous-mêmes. Avec qui sommes-nous en communication ? Pour quelles raisons ? Des valeurs supérieures nous réunissent-elles ? Est-ce que cela nous touche parce que cela vient du cœur de la personne ? Ou parce que cela vient et s’imbrique dans une partie inconsciente et abîmée de nous-mêmes ? Le comportement de mon interlocuteur est-il censé avoir un impact prédéterminé sur ma conscience ? Ce sont des questions qui méritent d’être posées. Lorsque l’on cesse de réagir à partir d’un endroit fragmenté et blessé à l’intérieur de nous-mêmes, les choses finissent par se déplacer, se transformer et s’alchimiser.

Les codépendants ont tendance à vivre dans le déni de la honte qu’ils portent de ne pas avoir été aimés pour qui ils sont. Cela fait d’eux une cible facile pour les prédateurs qui se déchargent de leurs propres projections sur les autres. Les relations se désagrègent lorsque les programmes inconscients sur lesquels elles reposaient s’effondrent : codépendance, conscience de la victime, blessure de non-reconnaissance. Le chemin ésotérique de la vie est une invitation à assumer la responsabilité de notre version des faits et à rejeter ce qui n’est pas de notre ressort et à renvoyer la malédiction tout de suite à l’envoyeur ou à la source. C’est un travail méticuleux, car il est facile d’adhérer à tant de choses dans ces histoires que nous nous racontons sur ce qui nous est arrivé dans le passé et sur la perception que nous avons de nous-mêmes, ce qui crée une polarisation supplémentaire qui renforce la dynamique victime/auteur. C’est aussi un art, de faire face à la projection qui est envoyée et de ne pas répondre mécaniquement par une réaction de justification, une attaque ou l’établissement de nouvelles histoires. Il est nécessaire de s’imprégner de toutes les émotions qui surgissent, y compris le découragement, le chagrin et la tristesse, de les ressentir profondément avant qu’elles ne puissent se transmuter et s’évaporer. C’est un art que de se connecter à l’ensemble du tableau et de rester intègre au lieu de s’aligner sur l’addiction à la souffrance humaine basée sur des siècles de programmation. Et si, à première vue, choisir l’intégrité ne semble pas être la voie la plus gratifiante, c’est pourtant bel et bien le cas.

On peut apprendre beaucoup sur soi-même et sur la façon dont on cherche continuellement l’approbation des autres, en consacrant du temps à faire plaisir aux autres. Tout cela est une distraction vers l’extérieur et beaucoup sont incapables de se concentrer sur un activisme significatif et bien dirigé (responsabilisé et ne donnant pas son consentement à tout va). Il est nécessaire d’apprendre à fixer des limites bien établies et très encadrantes et à reconnaître comment on tend à tamiser notre propre lumière pour nous faire aimer des autres. Quelles sont les relations qui vont rester après le défrichage ? Il faut braver la peur que les autres soient déçus par nos choix de vie et se libérer de la pression sociale pour quitter les modes de pensées d’environnement de ruche. Lorsque nous sommes fatigués de répéter des schémas sans fin, quelque chose est prêt à émerger en nous et les bonnes portes sont enfin prêtes à être ouvertes.

Trouble narcissique pathologique

Le narcissisme est un trouble à large spectre, allant de traits de faible niveau que nous avons tous à un trouble de la personnalité à part entière, un état de développement infantile pathologique arrêté. C’est le symptôme d’une humanité qui saigne profondément. Au début de la relation, les narcissiques pathologiques s’assurent d’ancrer les émotions et les points d’entrée clés dans la cible. Ils se mettent à l’écoute des parties blessées des autres et imitent un personnage qui y correspond. Mais il s’agit d’un jeu de façade sans fin et épuisant qui n’a rien à voir avec le véritable amour. Leurs principaux outils sont la séduction, la victimisation, l’intimidation et la honte. En fin de compte, ils ne se connaissent pas bien et n’ont pas accès à ce qu’ils sont profondément. Leur personnalité a été construite sur leurs mécanismes d’adaptation et c’est un véritable labyrinthe. Leur dépression est purement narcissique, elle n’a rien à voir avec une dépression existentielle. Des phases de dévalorisation, de dépréciation puis de revalorisation sont vécues alors qu’ils essaient de garder le contrôle sur le niveau de distance placé dans leurs relations. En provoquant une blessure narcissique dans le champ de l’autre, ils continuent d’éviter de regarder en face leurs propres sentiments et obtiennent un sentiment impermanent et temporaire de valorisation, ce qui leur a également manqué dans leurs premiers jours. Ils essaient d’éviter d’être confrontés à des critiques afin de maintenir l’illusion d’avoir le pouvoir sur leur vie.

Les êtres souffrant de troubles de personnalité narcissique sont déconnectés de leurs blessures profondes et ne sont pas conscients de ce qui se passe à l’intérieur d’eux-mêmes. Ils projettent le contournement de leur blessure centrale sur des personnes cibles et bouc-émissaires. Ils peuvent être très psychiques et utilisent ces talents pour piéger émotionnellement des cibles extérieures. Ils vous encouragent à être la version la plus basse de vous-même et à rester sur la plus faible ligne temporelle. C’est un jeu de miroir et c’est ce pour quoi nous tombons dans le panneau. Pourtant, le miroir ne peut pas être tenu éternellement et il commence à y avoir des fuites. Ce qui est le plus beau en nous est utilisé contre nous et détourné pour nous desservir.

La santé joue également un rôle dans tout cela car elle a un impact sur la tendance des gens à être psychopathes ou non. Les intestins sales peuvent causer de graves faiblesses, y compris sur le réseau glandulaire. Tout est lié sur le plan neurologique. Des tendances narcissiques peuvent être ressenties à cause de ce genre de faiblesses.

Être élevé par un parent narcissique est un abus émotionnel et psychologique qui aura des effets débilitants et durables sur les enfants. Cela donne lieu un inceste caché qui se produit à des niveaux invisibles et qui aura besoin de beaucoup de guérison pour cesser de se répéter et d’apparaître dans la vie de l’être qui en paie les frais. Le parent narcissiquement blessé ne prend pas en charge la responsabilité de ses propres erreurs ou comportements. Par conséquent, l’enfant croit qu’il est responsable et un jeu très dangereux d’échange de karma commence. En étant utilisé comme un accessoire par le parent plutôt que comme un être à part entière, l’enfant ne se sent pas vu, entendu, reconnu ou valorisé pour ce qu’il est, ce qui entraîne une activation d’une blessure de non reconnaissance et un sentiment d’indignité. En raison de l’absence de modèles sains de relations affectives, l’enfant n’apprend pas à établir un degré approprié de limites dans les relations interpersonnelles et risque de développer une personnalité codépendante où il s’occupera des autres au lieu de s’occuper de lui-même.

Des relations malsaines

Dans les premières étapes de la relation avec un narcissique, le mode opératoire consiste à obtenir beaucoup d’informations sur la cible. Beaucoup de questions seront posées car il veut vous scanner et comprendre comment vous fonctionner. De cette façon, ils peuvent mieux vous piéger et ils comprennent mieux sur quel bouton appuyer pour vous avoir sous contrôle émotionnel et psychologique. Il ne faut pas se sentir obligé de répondre à leurs nombreuses questions. Ils vous diront souvent ce que vous ressentez et à quel point ils vous connaissent et peuvent prédire vos réactions. Il n’est pas prudent de se confier à eux sur le plan émotionnel, car toutes les informations fournies, notamment sur la vie émotionnelle, seront utilisées comme munitions. Ils aiment alimenter une fréquence tournée vers le drame perpétuel car ils sont esclaves de leurs circuits de dopamine et d’adrénaline. Des promesses de changement et des excuses peuvent être présentées. Cependant, elles ne seront jamais suivies d’actions. C’est une boucle sans fin de répétitions, en tornade descendante. Ces profils ont tendance à compter les points et à être secrètement ou ouvertement rancuniers, attendant la prochaine occasion de punir ou de se venger. C’est une guerre psychologique et émotionnelle, quotidienne. Ils sont jaloux de la créativité des autres car ils ont eux-mêmes très peu d’espace pour être créatifs. Ils sont continuellement en compétition dans leurs propres schémas de pensée. Ils adoptent les compétences, les talents ou les hobbies de leur partenaire et en font leur affaire ; le partenaire se faisant lentement voler son essence. C’est un jeu de domination où la confiance ne peut jamais être établie et où l’unité ne peut jamais être vécue.

Il est primordial d’apprendre à scanner nos interlocuteurs : font-ils preuve d’une réelle capacité d’écoute et de réflexion sur ce que l’autre partage ? Certaines personnes sont vraiment douées pour imiter cette capacité d’écoute, mais en s’accordant plus profondément avec le corps qui sait, on peut savoir que ce n’est rien d’autre qu’une façade. Sont-elles prêtes à prendre leurs responsabilités et à apporter des changements concrets lorsqu’ils ne respectent pas les limites d’une autre personne ? Ces personnes qui font partie de notre vie sont-elles capables de présenter de véritables excuses et de faire preuve de véritables remords ? Se sentent-elles concernées par l’impact de leur comportement sur vous ? Ou bien donnent-elles une impression de limitation et d’étouffement ? La transparence émotionnelle est-elle évitée à tout prix ? Il est important de devenir capable de reconnaître les comportements dangereux chez les autres : attitude défensive, manque de droiture ou de responsabilisation, pression pour rendre des comptes et être dans la justification, tendance à projeter honte, culpabilité et faute sur l’autre. Il est crucial que le discernement s’élève chez la majorité d’entre nous et que notre entourage soit capable de fixer des limites, car s’il ne le fait pas, cela invite à de nombreuses interférences dans nos vies, en étant en contact avec leurs réseaux sociaux.

Triangulation toxique

Les relations sont vécues comme un outil de modalité, à partir duquel quelque chose peut être obtenu. Les narcissiques sont de fins observateurs. Ils peuvent faire un compliment, mais on aura l’impression qu’il s’agit plutôt d’une menace. Ils peuvent faire quelque chose d’utile pour nous et laisser une signature énergétique derrière eux telle que nous aurons le sentiment d’être redevables. Ils changent de comportement en fonction de l’environnement qui les entoure. Les personnes blessées par des traits pathologiques de narcissisme ont besoin d’adeptes dont elles peuvent recevoir les louanges, elles aiment cultiver un sentiment de faux mystère. Ces profils s’épanouissent lorsqu’ils sont admirés, ce qui offre une libération temporaire de leur état d’anxiété et d’indignité sous-jacent. Ils veulent que les autres pensent qu’ils ont quelque chose de différent. Leur temps et leur énergie sont consommés par la recherche de leur approvisionnement énergétique nécessaire. Ils doivent réguler leur rage et leurs troubles de l’humeur, car leur estime de soi monte en flèche puis diminue constamment en fonction de paramètres extérieurs. L’innocence brisée que l’on peut lire dans leurs yeux n’est pas pure, elle est compromise et corrompue. Il s’agit en fait d’une contrefaçon.

Ils utilisent des tiers comme renforts et aiment fabriquer des triangles amoureux et faire appel à l’opinion des autres pour valider leur point de vue et invalider celui de leurs partenaires. La campagne de diffamation conçue dans l’entourage est une réalité inversée : elle conduit lentement le partenaire à l’instabilité émotionnelle. La rivalité est encouragée, faisant savoir au partenaire qu’il est potentiellement remplaçable, ce qui produit une insécurité émotionnelle. Ce type de triangulation toxique laisse des cicatrices émotionnelles durables car elle déforme et fabrique le tissu de la réalité pour faire croire à la cible que c’est elle qui est jalouse, dans le besoin et dans l’insécurité. Leurs mots peuvent sembler corrects sur le papier mais quelque chose dans le ton ou le sous-texte avertira d’une intention cachée. Les personnes prises dans les triangulations malsaines qui ont lieu, qui prennent parti pour le jeu du narcissique et qui renforcent ainsi l’abus narcissique, ont souvent une hostilité inconsciente pour la personne ciblée. C’est par cette brèche préexistante que l’abus peut être renforcé. En effet, c’est par l’absence de travail personnel sur les zones blessées de chacun que le ciblage peut continuer à se produire émotionnellement, spirituellement et psychologiquement. L’accès de ces profils se fait via la beauté intérieure de la cible qui est utilisée comme nourriture. Ces profils finiront par faire ressortir le pire chez les autres, les poussant à bout pour qu’ils deviennent eux-mêmes des agresseurs. Cela devient un festin pour les forces anti-vie qui encouragent et se réjouissent grandement du caractère destructeur du lien. L’abus caché est difficile à prouver car il est stratégiquement ambigu. Lorsque les relations sont manipulées de cette façon, il s’agit bel et bien d’un amour perverti.

Manipulation en miroir

Ces profils utiliseront des formes extrêmes, dangereuses et efficaces de manipulation et retournement d’une grande violence émotionnelle et psychologique, le plus souvent pratiquées de manière intentionnelle. C’est un jeu de contrôle mental et d’intimidation qui est souvent utilisé par les narcissiques et sociopathes à tendance pathologique comme moyen de contrôle, de confusion et d’affaiblissement de l’autre. Il y a une différence entre être en désaccord avec quelqu’un et rejeter, contredire et invalider ses perceptions, jouer la victime et déformer la réalité. L’objectif de ce genre de techniques de manipulation est de diminuer l’estime de soi et la confiance d’une personne afin qu’elle soit incapable de fonctionner en lien avec son propre noyau opérationnel. Les émotions et les opinions de la cible sont invalidées comme étant sans importance, irrationnelles, égoïstes, indifférentes, folles ou complètement erronées. Entretenir un terrain pour que l’autre personne reste dans une mare de honte revient à dévaloriser ses perceptions, ses besoins, ses désirs et ses limites. La personne qui est la cible de ce type de manipulation finira par devenir très peu sûre d’elle-même et ne fera plus confiance à son propre discernement et à son intuition. Cette situation est débilitante pour la prise de décision et l’établissement de limites en alignement avec les besoins. Elle aura de nombreux effets néfastes sur le développement ultérieur d’une personne, qui se traduit par un doute de soi paralysant et l’incapacité à faire confiance à ses propres ressentis. Cela conduit à rechercher une validation externe plutôt qu’interne et à ne pas être capable de se valider soi-même.

Ce type de manipulation prend également la forme d’une projection d’ombres auxquelles la personne refuse de faire face: il s’agit d’une réalité inversée et il vous sera demandé de prendre la responsabilité d’ombres qui ne vous appartiennent pas. Comme ce genre de dynamique se plait à outrepasser les limites de chacun, il est important de s’approprier ce qui est à nous et de laisser de côté ce qui ne l’est pas. Certains êtres sont devenus très doués, consciemment ou inconsciemment, pour déformer la réalité de telle sorte qu’ils vous demandent de vous approprier leur devoir de karma. C’est une forme subtile de calomnie et de déformation de l’image de quelqu’un. Entre vous et les autres, s’érigent désormais un mensonge et une déformation. S’excuser pour des choses qui ne relèvent pas de notre responsabilité a des conséquences karmiques et aboutit à des pièges d’accord par l’acceptation du blâme par le biais d’une programmation de culpabilité et de sacrifice. Des concepts spirituels peuvent également être utilisés, affirmant que tout est une projection de soi ou que tout est un. En assumant une responsabilité qui ne nous appartient pas, un échange karmique se produit, car, en fait, nous donnons notre accord pour nous maudire nous-mêmes. S’excuser ne devrait se faire qu’à partir d’un véritable remords sain.

Dissonance cognitive et ignorance des signaux d’alarme

Lorsque les gens ont une croyance fondamentale très forte, la présentation de preuves allant à l’encontre de cette croyances peut occasionner un processus très intéressant de dissonance cognitive, avec le rejet de ces informations pour préserver une sorte d’équilibre mental (cependant biscornu et empli de corridors). Le sentiment expérimenté est très inconfortable mais tout est fait pour préserver la croyance fondamentale, cela comprenant des mécanismes de rationalisation, de contournement et de négation de certains éléments de l’ensemble de l’expérience. La dissonance cognitive est un phénomène qui nécessite notre compréhension et des prises de conscience collectives. Il faut parfois un délai entre l’observation des événements et l’acceptation de ce que l’expérience a réellement été, au-delà du voile des apparences. L’expérience du corps peut être annulée par le mental, ce dernier trouvant un moyen d’ignorer certaines parties de l’information (les signaux d’alarme) avec un recours à la logique et la justification. Face à ces épisodes de dissonance cognitive, certains réagiront en attaquant le messager, en essayant de le réduire au silence, à la honte ou à la culpabilité. En effet, faire face à la vérité peut être assez inconfortable, surtout lorsque la vie d’une personne est basée sur un mensonge ou une tromperie. Combien de temps peut-on vivre hors de l’intégrité en se mentant à soi-même ? Combien de temps pouvons-nous nous conformer et faire ce que l’on attend de nous, même si cela va à l’encontre de nos vraies valeurs ?

On souffre d’une grande dissonance cognitive en essayant de concilier l’illusion avec laquelle le narcissique s’est présenté pour la première fois et le reste de l’image. Peut-on faire confiance à cette personne ? Peu importe ce qui est dit, notre corps le sait. Les tremblements dans les premiers moments de la rencontre sont un bon indicateur que quelqu’un n’est pas une personne à laquelle on peut faire confiance et qu’il a une énergie prédatrice. Les tremblements, qui sont un moyen naturel de libérer un traumatisme, peuvent également être différés et réactivés après une exposition (comme dans le cas du choc post-traumatique). Ils sont liés à un sentiment instinctif de l’intuition primaire et sont reliés au système nerveux plutôt qu’à une façon rationalisante d’aborder la vie. C’est une façon pour le corps d’exprimer que quelque chose qui n’a pas de sens logiquement est en train de se produire. Les infections urinaires sont des signes avant-coureurs de l’invasion du territoire de quelqu’un (émotionnel, psychologique, spirituel et physique). La seule fois où elles me sont arrivées, c’est lorsque je me rapprochais d’un prédateur dans ma vie romantique.

Sur la résistance aux techniques de bombardement de compliments

Les personnes blessées affectée de narcissisme pathologique utilisent des techniques de bombardement de compliments volatiles pour gagner l’appréciation des autres et ancrer leur empreinte dans leur champ, leur point d’accroche dans la blessure de la personne en manque d’estime d’elle-même. Nombre d’entre nous n’ont pas bénéficié de cette appréciation, de cette validation et de cette reconnaissance tout au long de notre petite enfance. Néanmoins, rien de ce qui est basé sur un mensonge ou qui provient d’un lieu de blessure et qui est manipulé n’a de vraie valeur, même un compliment. Ce que font les profils narcissiques, c’est qu’ils sont le miroir de nous-mêmes : ils utilisent notre propre lumière et notre propre capacité à ressentir le monde. Leurs techniques de bombardement de compliments peuvent nous mettre, nous et d’autres, sous un charme – le charme de la fausse reconnaissance et de la validation déformée. Cela crée des sentiments semblables à ceux d’une drogue et le bombardement de compliments s’imbrique parfaitement dans ce dont la personne a cruellement manqué.

L’amour véritable n’est pas abusif. Plus nous sommes conscients, moins nous acceptons une contrefaçon à quelque niveau que ce soit. Nous ne sommes pas l’amour corrompu, nous ne sommes pas l’amour arrêté dans son développement. Il est important de reconnaître plus rapidement les techniques de bombardement de compliments lorsqu’elles prennent place et de réagir en fixant des limites appropriées. Plus nous sommes clairs, plus nous sommes capables de nous valider, plus nous avons intégré d’amour pour nous-mêmes, moins nous sommes accros à la drogue de ce type de bombardements. Moins nous avons besoin de cette appréciation venant de l’extérieur, moins nous avons besoin de nous sentir reconnus, vus et entendus, moins l’emprise sur nous sera importante. Chaque fois que l’on doute d’une situation ou d’un contexte, rester conscient, continuer à interroger et à observer est l’attitude qui apportera les réponses nécessaires. Il ne s’agit pas de se polariser sur des émotions négatives, mais de prendre les mesures nécessaires pour couper les cordes, encore et encore, car la machine continuera à envoyer de nouvelles variations du même type de scénarios, mettant ainsi à l’épreuve la solidité de notre frontière. C’est un long voyage vers la pleine souveraineté, c’est un long voyage pour guérir la codépendance et les dégâts de la manipulation émotionnelle et psychologique et pour révéler au grand jour les schémas subconscients qui se sont joués depuis le début.

Le narcissique en tant que tireur des ficelles pour les factions sombres dans l’ombre

S’il est crucial d’assumer la responsabilité de ce qui nous est arrivé, il y a une couche supplémentaire à la lecture de la danse entre les empathes réprimés et les individus pathologiquement narcissiques. Il s’agit de la façon dont les relations sont conçues pour que nous soyons jumelés, gérés et sous contrôle de ces profils. Cela explique pourquoi il est extrêmement complexe de naviguer ces relations. En effet, dès que l’on est jumelé avec un narcissique dans sa vie romantique, c’est à peu près un parallèle avec un agent contrôleur qui peut déclencher en nous encore et encore des fréquences basses et déroutantes. Tant que l’on est dans une relation destructrice, on est encore plus influençable et vulnérable au contrôle mental et on est partiellement à totalement neutralisé selon la gravité de la situation. Tant qu’une personne est occupée à ces relations épuisantes, elle y investit une grande partie de sa force vitale. En plus d’être un trou noir qui révèle seulement notre pire visage, cela réduit également le degré d’impact positif qu’une personne peut avoir sur le monde, d’autant plus qu’elle n’a plus de temps ni d’énergie pour se concentrer sur l’activation de ses dons.

Les profils narcissiques pathologiquement blessés sont utilisés comme des portails pour maintenir l’humanité en esclavage dans des fréquences égoïstes. C’est un système bien construit qui continue à se nourrir par des boucles répétitives, car l’énergie vitale est siphonnée, reflétant la façon parasitaire dont l’intelligence artificielle se nourrit des humains. Un petit comportement réactif inconscient peut provoquer une réaction en chaîne qui intensifie les interférences. Il s’agit aussi de maîtriser les comportements réactifs et de libérer la tendance à s’accrocher à la souffrance. Avec de la pratique, de nombreux pièges peuvent être démontés assez tôt, avant qu’ils ne se referment sur nous. Mais il y aura toujours des recoins cachés dans l’inconscient, de sorte que tout ne peut pas être évité sans avoir à passer par l’expérience. Les attaques et les crochets peuvent être utilisés comme des outils pour identifier nos propres faiblesses, ce qui permet de se concentrer sur l’étape suivante du chemin de l’éveil spirituel et de la souveraineté. La colère peut se dissoudre lorsque l’on réalise que quelque chose de plus grand fonctionne à travers ces êtres et qu’ils agissent principalement à partir d’un endroit inconscient.

Lorsque j’ai jeté un regard sur le passé, sur mes liens romantiques, mes amitiés et mes liens familiaux, j’ai été stupéfaite de constater à quel point tout cela avait été mis en place de manière artificielle et imbriquée dans mes propres traumatismes premiers. Lorsque j’étais à l’école primaire, j’ai été jumelée avec quelqu’un qui avait un intellect débordant et un manque de capacité à maîtriser et à retenir ses projections, ce qui a eu pour conséquence trahison, distorsion et souffrance. Quand j’étais adolescente, j’ai ensuite été jumelée pendant mon sommeil avec un narcissique mais je n’ai pas pu voir clair pendant très longtemps, souffrant d’une grande dissonance cognitive. Les rêves ont continué pendant dix ans malgré le fait que j’avais cessé tout contact et que je n’y prêtais plus beaucoup attention, ce qui montre la force de l’ancrage astral et du point d’entrée dans mon inconscient. Lorsque les rêves ont commencé, une obsession pour gagner son amour a pris le dessus et m’a conduit à envisager le suicide, l’un de leurs programmes autodestructeurs favoris qui, à la fin, réussirait à mettre celle qui m’a donné la vie hors jeu, de manière très triste et tragique. Le fait d’être connectée à lui par mes rêves a déclenché le début de l’exploration des schémas mentaux autodestructeurs, notamment l’automutilation, l’anxiété sociale et les troubles alimentaires. La répétition d’une série de trahisons a marqué mon enfance, mon adolescence et mon jeune âge adulte et se répète périodiquement.

Après avoir été jumelée avec un jeune homme émotionnellement indisponible, j’ai décidé de voter pour le célibat pendant un certain temps, en travaillant sur mon évolution personnelle. Mais je ne pouvais pas continuer à contourner le processus pour toujours et lorsque je suis partie en voyage avec mon sac à dos, j’ai été frappée par une autre vague de relations romantiques et d’amitiés artificiellement placées sur mon chemin, qui s’inscrivaient parfaitement dans mes schémas de codépendance. Il m’est arrivé de me connecter avec les profondeurs des blessures d’âmes si fragmentées, de toucher les parties brisées de leur psyché, de leur âme et sans doute de leur esprit. Pour certains, il s’agissait principalement d’une mère pathologiquement narcissique qui n’avait pu les aimer qu’en les utilisant comme objet de satisfaction personnelle. Cette blessure précoce a été leur première et primordiale cause d’aliénation et a laissé un gigantesque trou noir de souffrance à travers lequel d’autres forces se sont insérées avec opportunisme. Les choses se sont aggravées à un point tel que je me suis vraiment sentie prise en embuscade et je ne pouvais pas échapper à l’expérience et à l’apprentissage auquel d’immenses souffrances allaient me permettre d’accéder. Le premier changement a été de fermer la porte et de cesser tout contact avec certains êtres hostiles, de choisir l’inconnu et de m’en tenir à cet acte de foi envers moi-même et la vie. Puis est venu le travail de guérison, en surmontant le stress post-traumatique et en tirant les apprentissages des leçons. Alors que les prédateurs changent sans cesse de formes et de déguisements, la situation se complique lorsque la magie noire jette des sorts et autres malédictions, créant un grand hypnotisme ou lorsque des relations très toxiques sont orchestrées via le contrôle mental et l’activation de sous-personnalités. Le charme s’accroche toujours là où ça fait le plus mal. Et bien sûr, il ne faut pas oublier qu’une grande partie de ces appariements se font aujourd’hui en ligne, où il est plus difficile de détecter les prédateurs et facile de confondre un piège avec une bénédiction ou une synchronicité. Cette remarque vaut pour tout mentor avec lequel nous travaillons à notre guérison.

À propos des relations saines

Ces expériences viennent avec la compréhension que c’est une impasse de chercher l’humanité et l’empathie aux mauvais endroits. Il s’agit d’utiliser la façon dont nous avons été blessés pour produire en nous-mêmes une alchimie intérieure et devenir plus forts grâce à tout ce qui a été traversé. Les relations avec des personnes narcissiquement blessées sont une excellente préparation pour apprendre à gérer les attaques personnelles et la diffamation se produisant sur les médias sociaux et s’endurcir. Lorsque nous nous détachons des besoins émanant de parties blessées en nous-mêmes, nous devenons moins manipulables. Il s’agit d’apprendre à s’ouvrir à ceux en qui l’on peut avoir confiance et à se protéger des endroits qui causeront plus de cycles incessants de traumatismes. Il s’agit d’apprendre à reconnaître quel endroit est sûr pour nous et quel espace ne l’est pas et quel degré d’expression est approprié. Parfois, pendant les premiers temps de guérison, il sera préférable d’être entouré de personnes qui ont de bonnes capacités d’empathie, qui savent écouter et qui sont bien intentionnées envers nous car elles pourront nous offrir leur qualité de présence.

L’amour réel et inconditionnel est tranchant, il va plus loin que la séduction et l’attachement. Il peut confronter. Il élève, il guérit, il contribue, il relie, il écoute, il voit. Il sert l’intégrité et ne demande pas de sacrifice. Les relations saines sont mutuelles, réciproques, encourageantes, compréhensives, favorables à l’épanouissement personnel, empreintes de confiance et d’attention. Elles offrent un espace sûr et authentique pour de multiples façons d’être. Un compagnon bien intentionné est une personne qui nous inspire à nous accomplir, qui est le témoin de notre voyage intérieur et qui choisit de marcher sur le chemin à nos côtés. Il nous encourage à nous étirer et à nous réinventer continuellement. C’est quelqu’un qui n’a pas peur de nous confronter lorsque nous dépassons les bornes et qui n’a pas peur de notre croissance et de l’activation de notre potentiel intérieur.

Le mot de la fin

Il est important de savoir avec qui nous travaillons à notre guérison personnelle et d’être en contact avec des mentors qui encouragent l’auto-validation et l’autonomisation. Ces derniers temps, j’ai réfléchi à l’idée de penser que le bonheur est un droit dans cette vie et j’ai laissé tomber cette poursuite en embrassant la vie telle qu’elle se réalise dans le moment présent. Cela ne signifie pas que ma vie ne s’améliore pas parce qu’elle s’améliore vraiment. Mais cela signifie clairement que je suis moins dirigée en termes de désirs et de besoins et que je m’ouvre à l’idée de n’avoir aucune assurance sur ce qui va arriver. Dans la boucle de rétroaction, peut seulement être obtenu ce que nous voulons bien céder. Lorsque nous coupons l’approvisionnement, le champ magnétique nourricier est coupé. Lorsque le consentement est récupéré, notre investissement énergétique ne peut pas se retourner contre nous. Il y a toujours un nouveau niveau d’éveil à atteindre, chaque jour.