Aria Persei

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Un an de régénération tendant vers un régime sans mucus frugivore

Quand je me suis tournée vers l’intérieur pour faire la demande d’obtenir des éclaircissements et des réponses sur le plan de la santé qui adressent les causes et non les symptômes, je souhaitais laisser derrière moi la passivité d’un état d’impuissance (mais bien sûr tout d’abord je suis tombée sur un culte). Je partage ici une année entière de recherches, d’expérimentations et de reprogrammations. La voie vers un régime alimentaire sans mucus frugivore est un voyage d’auto-exploration, d’essais et d’erreurs et une reconnexion profonde à l’intelligence et aux fonctions du corps.

Le régime alimentaire humain n’est pas censé être ce que nous pensons qu’il est. En examinant différents types d’anatomies, il apparaît que le régime alimentaire de l’homme, celui qui convient à la physiologie humaine sans causer de dommages au corps, est constitué de fruits, de légumes, d’algues et de graines germées. Notre physiologie diffère beaucoup des carnivores, des omnivores ou des herbivores. Il ne semble pas que nous ayons l’équipement nécessaire pour digérer l’acidité d’un régime riche en protéines ou en céréales. De nombreux produits proposés à la consommation humaine dans les magasins (certains étant considérés comme sains par la grande majorité) créent de l’acidité et de l’obstruction dans le corps. L’industrie alimentaire emploie un nombre considérable de personnes. Les huiles, les farines et les produits laitiers ont des effets néfastes sur la santé. Un secret bien gardé: l’homme serait un frugivore.

Les hommes ont adapté leur régime alimentaire lorsqu’ils sont devenus nomades en s’éloignant des tropiques vers des régions plus froides. Le corps s’est lui aussi adapté, c’est une technologie fascinante. Il trouve des manœuvres pour faire tampon jusqu’à ce qu’il se retrouve à court d’options. Les générations actuelles souffrent d’états avancés de problèmes chroniques et dégénératifs alors que notre monde devient de plus en plus un lieu d’exposition à la toxicité. Il semble que de plus en plus de gens doivent prendre des mesures radicales en ce qui concerne leur santé. Heureusement, nous ne sommes pas impuissants, si seulement nous nous reconnectons à notre propre vérité intérieure qui nous guide sur la marche à suivre. Dans le domaine de la santé et de l’alimentation, comme partout ailleurs, la désinformation règne et les choses ont été inversées, ce qui rend encore plus crucial de revenir à une réelle écoute de notre système de guérison: notre corps. J’ai appris que le nettoyage du corps à un tel niveau prend du temps et requiert un engagement sur plusieurs années et qu’il est approprié de penser en termes de la création du moins d’obstruction possible tout en adoptant des protocoles qui permettent au corps d’éliminer les vieux déchets stagnants.

Mon expérience avec l’alimentation

J’ai grandi en mangeant une variété d’aliments comme les viandes, les céréales, les légumes et les salades, en mangeant très rarement de la restauration rapide ou des plats très gras. Mes premières recherches sur l’alimentation provenaient de magazines de psychologie traditionnelle et étaient motivées par l’idée de perdre du poids et de tenir la graisse à distance. Vers l’âge de 16 ans, j’apprenais à compter les calories et je commençais à limiter ma consommation de certains aliments avec une fréquence basée sur la peur. Et pourtant, je ne pus jamais dicter à mon corps de perdre du poids, à cause d’un système lymphatique stagnant généralisé. Je développai une relation autoritaire avec moi-même basée sur le dégoût et la haine de soi, un désir de vouloir disparaître et rester petite et invisible. De nos jours, je comprends en quoi le secteur de la mode est un excellent moyen de contrôler les femmes via la nourriture (notre relation primaire avec le monde extérieur), leurs poids et leurs images d’elles-mêmes. Une fois que quelqu’un souffre d’un déséquilibre alimentaire, toute son énergie et toute son attention se retrouvent investies dans cette guerre intérieure. C’est un excellent moyen de garder toute personne bien occupée, sous contrôle de sa programmation mentale alors qu’elle ne représente aucune menace pour le système de contrôle matriciel, bloquée dans des fréquences très basses et en constante loop.

Aussi loin que je me souvienne et jusqu’à ce que je quitte le noyau familial, j’ai été atteinte de constipation. Mes parents n’ont pas eu l’esprit d’enquêter sur la manière dont ils me nourrissaient car ils n’étaient pas en mesure de faire le lien pour eux-mêmes. Nous avons perdu une bonne partie de notre pensée critique. Est-ce surprenant cependant, quand nous y réfléchissons, que chaque apport externe qui est ingurgité ait un impact très important sur tout ce qui se passe dans notre corps? Pendant mon enfance, j’avais de terribles migraines qui finissaient souvent par un vomissement. Je ne savais pas qu’il est possible de développer une migraine après un repas que l’on a consommé un ou deux jours auparavant et que les maux de tête sont souvent liés à la fonction rénale qui est elle même étroitement liée au système lymphatique. Ce dernier est stagnant, obstrué et bouché chez la plupart d’entre nous. Les maladies sont liées au fait que notre système lymphatique ne fonctionne pas et que de nombreux déchets se trouvent dans notre corps. Aujourd’hui, je ne souffre que d’un seul mal de tête par mois et je n’utilise aucun médicament pour atténuer la douleur. Ils sont de moins en moins intenses et sont liés à une crise d’acidité qui se produit en raison d’un déséquilibre hormonal une fois par mois.

A 18 ans, alors que je commençais à faire mes courses alimentaires, je n’ai pas été appelée par la section des viandes. J’étais sensible et conscience de la cruauté impliquée dans la mise à mort des animaux et cette préoccupation éthique m’a amenée à décider d’orienter mon alimentation vers le pesco-végétarisme (d’une certaine manière, j’avais plus de compassion pour les mammifères que pour les poissons). Ayant souffert de constipation toute ma vie, mon transit s’est amélioré à mesure de l’augmentation de ma consommation en légumes et que j’ai arrêté d’ingérer des viandes denses. Au fil des années, j’ai expérimenté beaucoup de recettes différentes et différentes manières de manger. En regardant en arrière, je me rends compte à quel point cela a été progressif. À 23 ans, j’ai soudainement perdu 10 kilos en quelques semaines, si vite que je ne pouvais pas y croire quand je suis montée sur la balance. Plus tard, je comprendrai que j’étais dans les stades hyperthyroïdiens pendant 2 ans, jusqu’à ce que je regagne le poids aussi soudainement: j’étais maintenant plus avancée dans mon problème de thyroïde, en hypothyroïdie (voir mon rapport d’iridologie pour plus d’informations sur la détérioration de nos tissus et les stades de dégénérescence et de régénération). Quelques années plus tard, je perdrais la moitié de mes cheveux, ce qui est également lié à une mauvaise fonction thyroïdienne, ce qui affecte également la régulation du calcium et ralentit tout le système.

Le fait que je n’ai pas envie de prendre du poids n’était pas la seule raison pour laquelle j’évitais les fast-foods, les pâtes, les pizzas, le pain et les céréales. Je ne me sentais pas bien quand je le mangeais. Progressivement, j’ai développé un amour pour les immenses salades et les woks de légumes cuits. Une fois que ma fixation sur le poids s’est un peu dissipée, j’augmentais parallèlement ma consommation de fromage. Progressivement, cela s’installa comme une dépendance dont je n’étais pas consciente. Dans le fromage, on trouve la forme la plus concentrée de caséine; elle est supposée nourrir les veaux et contribuer à la survie de l’espèce. Les fragments de molécules des protéines laitières s’attachent aux mêmes récepteurs cérébraux qui s’actionnent en cas d’usages de narcotiques (ce qui est effrayant). Vers l’âge de 28 ans, j’ai adopté un régime végétalien pendant un an (ce qui signifiait dans mon cas que je laissais derrière moi le fromage, je n’écarterai le miel de mon alimentation que quelques années plus tard). Mais quand j’écoutais l’inquiétude de ma doctoresse bien intentionnée dans un moment vulnérable de ma vie, je renouai avec le poisson et les œufs (mais pas avec le fromage) pendant quelques mois et je me sentis mieux … mais seulement pour un petit moment.

Je me suis partiellement réveillée en faisant face à la récession aggravée de mes gencives. Je priai intérieurement pour obtenir une réponse, une prière sincère à laquelle la vie a rapidement répondu, comme c’est le cas pour toutes les prières (me menant à un culte). Je m’étais habituée à l’acné et à mon ventre perpétuellement gonflé et enflammé. Je me suis tellement habituée à mes problèmes chroniques que je ne pensais même pas qu’un autre type d’expérience était possible. Bien que je me sois sentie mieux en adaptant mon alimentation dans le passé, en particulier en arrêtant la viande, le gluten et les céréales (je ne fus jamais une grande fan de riz), je n’avais jamais trouvé de véritable système de guérison (voir mon article sur le système de guérison sans mucus). Je n’avais jamais vraiment sorti les poubelles. Et les réponses sont venues frapper à ma porte (elles étaient déjà venues frapper six ans auparavant avec les vidéos du Docteur Morse, un autre leader de culte, mais mon mental était trop fort et trop têtu pour répondre à l’appel, ça ne pouvait pas être possible c’était si radical, il devait y avoir une autre solution). Certains aliments que je consommais étaient stimulants (cacao et matcha), d’autres produisaient du mucus (œufs biologiques) et bloquaient le foie et la lymphe (les graisses pensées « saines »). J’appris dans les livres et puis par mon expérience personnelle que les pommes de terre blanches, le riz, le maïs, les produits à base de soja, le tempeh et tous les aliments transformés produisent du mucus. Que les huiles et les graisses obstruent le système lymphatique, ce qui stoppe le processus de désintoxication. J’appris aussi à déconstruire le mythe des protéines car c’est d’acides aminés dont le corps a besoin (il déconstruit d’ailleurs les protéines provenant de la viande en acides aminées pour pouvoir gérer ses processus). Mon côlon a été endommagé très tôt, ce qui a ensuite touché ma thyroïde et ma lymphe est devenue stagnante sans doute alors que j’étais encore dans le ventre de ma mère (mes yeux sont devenus verts). J’ai réalisé que j’avais en moi plus de 20 ans de non-élimination (chaque jour, nous sommes supposés éliminer 3 kilos de déchets). Pas à pas, cette accumulation d’obstruction a conduit à des conditions de vie de plus en plus inconfortables. Ce sentier emprunté est un retour à l’humilité et à la patience qui révèle beaucoup de choses sur les processus humains. Il y a bien des paliers différents entre être pleinement en vie et complètement mort.

Chercher des réponses, retourner à la cause

Que les choses soient claires: je suis une très grande amatrice de nourriture. Pour moi, l’idée de renoncer à une seule journée de mes salades, woks et currys de légumes bien-aimés me mettait mal à l’aise. Je me sentais dans la privation, privée des dépendances auxquelles je n’étais pas consciente d’avoir recours. Je ne savais pas à quel point l’homme utilise la nourriture pour engourdir sa conscience et pour refouler ses émotions. Je souffrais encore de troubles alimentaires, généralisés à l’entière population, sans le savoir. Avant de partir en voyage, je finissais le reste du frigo au point de m’en rendre presque malade. Je n’avais pas réalisé à quel point je traitais mon précieux corps vaisseau comme une poubelle. Je ne savais pas que la nourriture était un mécanisme supplémentaire, au même titre que les écrans, les dépendances et les comportements compulsifs, pour éviter de ressentir le malaise et la souffrance et à quel point elle pouvait être utilisée comme moyen de se distraire des sentiments déplaisants. De plus, notre relation avec la nourriture nous occupe quotidiennement, plusieurs fois par jour.

En mars 2018, j’ai ouvert la boîte de Pandore et commencé à en apprendre davantage sur la nutrition humaine originale, la création de déchets résiduels dans le corps, la détoxification cellulaire et le jeûne. Malgré mon travail spirituel, y compris un travail approfondi avec les plantes sacrées ((y compris plus de 30 séances de kambo qui est censé être un grand nettoyeur mais qui nous ouvre aux abductions astrales) et de nombreuses thérapies pour le corps, je ne m’étais pas régénérée. Pendant 11 mois, j’ai beaucoup lu et me suis informée. Au début et pendant quelques semaines, la prise de conscience de la dégénérescence de mon corps était un peu décourageante car il me faudra des années pour guérir. Une partie de moi voulait déjà y être. Je devais aussi faire face à l’état réel de fatigue de mon corps en arrêtant tous les stimulants. Le découragement disparut lorsque ma nouvelle routine devint partie intégrante de ma vie: transition vers un régime sans mucus, lavements, teintures de plantes, brossage à sec du corps, jeûne sec, drainages lymphatiques, massages et différentes pratiques de yoga. Le mucus commença à remonter de mes poumons, à descendre depuis la gorge, les sinus et le côlon. Aujourd’hui, je comprends quand mon corps développe un eczéma, je comprends pourquoi la désintoxication s’arrête quand je mange tel ou tel ingrédient ou pourquoi je souffre de maux de tête.

La désintoxication est devenue un mode de vie, un système de guérison qui va au-delà des régimes alimentaires crus, végétariens ou végétaliens. Ma transition a été progressive, non radicale et a duré six mois: j’ai arrêté la consommation du peu de produits d’origine animale qui faisaient encore partie de mon alimentation (ghee) et des stimulants (le café occasionnel, le matcha ou les thés verts que je pensais inoffensifs). Je n’avais pas l’habitude de manger des céréales ni de riz, je n’avais donc pas à les remplacer par de l’épeautre ou du millet. Je réduisit mon apport en graisses car elles interfèrent avec le système lymphatique comme je pus le vérifier en mangeant des durians. Je consommais encore pendant ce temps de transition de temps en temps des pois chiches, du houmous, des tartinades et parfois des avocats et des noix. Plus tard, j’appris à faire mes propres sauces crues ou mi-crues. Je jeûnai sec jusque 10-12h et j’augmentai ma consommation de fruits. Le plus difficile fut de réduire la quantité de légumes à fécule (artichaut, chou-fleur, champignons, olives, butternut) qui forment du mucus dans le corps. Je commençai les lavements et les irrigations du côlon et j’investis dans des teintures à base de plantes (celles du docteur Morse). J’augmentai mes fenêtres de jeûne sec de 8-9 heures par jour jusqu’à 16 heures jusqu’à des jeûnes secs de près de 2 jours, commençant une fois par mois, puis plus régulièrement. Le jeûne sec est un moyen puissant de régénération. Pendant cet état, le corps met toute son énergie à disposition du processus de détoxification. Il m’arriva de jeûner sec lorsque je prenais l’avion et me rendais à l’aéroport; j’évitais ainsi le transport de tout liquide et le poids de le transporter. Cependant, à certains moments, je perdis l’habitude et la pratique du jeûne sec. J’ai également essayé des kits de nettoyage du côlon créant une sorte de colle (morgen is nu, une version très chère du pudding composé d’argile, de charbon et de psyllium). Mais il a fallu plus de patience et des jeûnes plus longs pour commencer à dégager l’obstruction à un niveau plus profond. Tout cela s’est passé sur une période de 14 mois, me laissant le temps de faire de nouveaux investissements financiers et d’intégrer les connaissances progressivement.

Ce que j’ai appris

Tout aliment coûte une force de vie précieuse à traiter. Une digestion longue et complexe (comme dans le cas des protéines, de l’amidon et des céréales) va générer des déchets métaboliques dans le corps et favoriser l’acidose. Les parties non digérées des ingrédients (tels que l’amidon concentré) laissent un résidu qui colle à la voie intestinale. Il affecte notre vie bactérienne et fongique. Je comprends comment mon corps s’est densifié avec cette obstruction qui s’est accumulée avec le temps dans chaque cellule et chaque tube. Je pensais que ressentir ce que je ressentais était normal: se sentir fatiguée, avoir des difficultés à émerger le matin, avoir besoin de dormir d’innombrables heures si je ne mettais pas de réveil. Il n’y avait pas de fond. J’ai découvert que ce que je pensais être des symptômes mineurs ne l’étaient en réalité pas du tout (problèmes de dents, constipation, acné, varices, ralentissement du métabolisme).

L’acné est un signe que les déchets cellulaires sont évacués à travers la peau. La suppression de l’acné entraîne les choses plus profondément dans les tissus du corps. Il supprime le symptôme mais ne s’attaque pas à la cause. L’acné est un signe que le côlon, en particulier le côlon transversal, doit être nettoyé. De plus, les reins n’aiment pas recevoir beaucoup de liquide: ils ne peuvent pas faire leur autre travail important qui est de filtrer les déchets lymphatiques. L’eau dilue l’acidité mais garde les reins occupés. J’ai commencé à boire toute ma consommation d’eau sous forme de jus de fruits, de smoothies et de fruits entiers. Au cours des 13 derniers mois, j’ai bu très peu d’eau (moins de 10 verres), mais je me suis sentie plus hydratée que lorsque je buvais beaucoup d’eau et de thé. Je n’apporte pas une bouteille d’eau aux cours de yoga en salle chauffée et j’y ai assisté à quelques reprises alors que je jeûnais sec. Je ne suis plus dépendante de toujours avoir une bouteille avec moi. Je sais que je peux fonctionner toute la journée sans aucun aliment ni liquide, mon plus long temps de jeûne sec étant de 58 heures.

Résultats et leçons spirituelles

14 mois au sein de ce processus, les résultats sont déjà là mais je suis loin de la régénération que je vise. L’observation en iridologie permet de suivre les résultats de la régénération. Deux longs jeûnes de 42 et 45 jours ont également accéléré le processus, ainsi que des plus courts jeûnes ou des versions hybrides incluant des repas de fruits. Je ne me sens plus fatiguée chroniquement et je dors rarement plus de 9 heures sans réveil, je me réveille souvent naturellement. Mes envies de choses salées (un stimulant pour les glandes surrénales fatiguées) sont plus rares (en ce qui concerne le fromage, les envies irrésistibles se sont apaisées peu après). Mes reins deviennent de moins en moins denses et de plus en plus poreux. Ils se désolidifient peu à peu et filtrent (nuages ​​lymphatiques dans les urines) de plus en plus. Je peux rester plus longtemps sans me sentir déshydratée et mon acné a presque complètement disparu. J’éprouve rarement des maux de tête à présent. Je comprends les symptômes de mon corps au fur et à mesure qu’ils apparaissent. Je me sens autonome par rapport à ma propre santé. Je peux mieux discerner la propagande de peur du système médical et des médecins allopathes ou spécialistes de la «santé» et la création d’une hiérarchie lorsqu’ils utilisent leurs connaissances et leur position d’autorité comme un moyen d’installer une dynamique de pouvoir. Je suis de moins en moins dogmatique à propos de tout. J’ai établi un dialogue plus coopératif avec mon corps et la manière dont je vis ma vie. J’utilise un espace de saine discipline personnelle.

En termes d’émotions, alors que les liquides stagnants ont commencé à bouger à l’intérieur, les souvenirs, les émotions et les traumatismes remontent peu à peu à la surface. Lentement, ces expériences ont ouvert la voie pour me révéler certains de mes mécanismes d’adaptation. C’est tout un processus de constater ce qui me nourrit ou ce qui me prend de l’énergie durant ces états de jeûne. La désintoxication est une voie en or pour accéder à l’état brut de mes émotions. Cela me fait travailler sur ma patience et apprendre à écouter plus attentivement lorsqu’il est temps de plonger plus profondément ou lorsqu’il est temps d’intégrer et de ralentir le processus. Au début, j’essayais d’être déjà arrivée en essayant de ne manger que des fruits et me sentant coupable quand je n’y arrivais pas. Je vois maintenant que tout est une question de fréquence, de densité et de travail personnel. J’ai appris que la meilleure façon de faire est d’y aller progressivement. Récemment, certains jours, je ne consomme que des fruits et des jus de fruits, non pas parce que je me force à le faire, mais parce que je peux gérer la haute fréquence à laquelle ce genre d’alimentation donne accès. Je revois la programmation mentale héritée des médias autour du vieillissement, de la santé et de la beauté. Le temps de faire obéir mon corps est révolu. Il m’a fallu un certain temps pour être capable de savoir quand un aliment produit du mucus dans mon corps, car je ne pouvais pas le différencier de la désintoxication du passé. Ma conscience s’élargit: lorsque notre système endocrinien est endommagé, nous sommes plus facilement manipulés et à la merci du contrôle mental. Cela concerne également le contrôle électromagnétique et les armes psychotroniques. L’un des moyens de nous contrôler facilement est notre intestin, notre système nerveux et nos glandes.

Nos animaux de compagnie

En ce qui concerne nos animaux de compagnie, alors que j’apprenais ce que le corps humain est propre à digérer sans que cela ne laisse de traces de résidu, j’ai également porté une attention particulière au régime alimentaire qui convient à mes chats. Leurs gros reins leur permettent de gérer l’acidité d’un régime riche en protéines. J’ai changé le régime alimentaire de mes chats en achetant des aliments secs et frais ne contenant aucune céréale et en recherchant les produits qu’ils accepteraient de manger. Après 14 ans passés loin des boucheries, ce fût une expérience très étrange que de m’y rendre pour acheter de la viande, du poulet ou du poisson. Je partage le fruit de mon expérience dans un autre article.

Chaque bouchée que nous avalons a un impact considérable à bien des niveaux. C’est une exploration et une aventure que nous sommes invités à continuer.