Aria Persei

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Revenir aux téléphones à clapet, se défaire de la dépendance maladive à l’intelligence artificielle et se libérer de l’asservissement créé par les circuits de dopamine et l’utilisation de dispositifs technologiques qui contrôlent nos pensées, prises de décisions et comportements

Comment utilisons-nous et interagissons-nous avec nos téléphones ? Sont-ils devenus une extension de notre être ? Nous sommes encouragés à sacrifier beaucoup pour le confort, l’aspect pratique d’une vie qui va vite. Pourtant, le prix à payer en termes de stimulation nerveuse peut être lourd et nous pouvons ne pas en être conscients.

Revenir au téléphone à clapet

Les survivants de traumatismes complexes trouveront souvent des avantages en termes de santé mentale à ne pas être accessible à tout moment de la journée. Les technologies invasives ont été pensées pour, lorsque nous en dépendons et que nous ne les utilisons pas en pleine conscience, interférer avec nos capacités télépathiques et nos dons naturels. Être connecté à internet toute la journée signifie être exposé à de nombreuses énergies extérieures. La majorité d’entre elles sont des énergies limitantes liées au contrôle mental. Pour les êtres qui travaillent à renouer avec leurs capacités psychiques, cela peut être éprouvant. Notre système nerveux est enclenché plusieurs fois au cours de la journée et le niveau de stress que nous subissons peut être intense. Revenir à un téléphone à clapet peut être le résultat d’une décision spirituelle, avec pour objectif de protéger le système nerveux. De nos jours, il existe de nombreux moyens de communication et une adresse mail reste souvent l’option la plus neutre. Un autre avantage des téléphones à clapet est qu’ils ne sont pas constamment connectés et occupés à envoyer des informations d’émission et de réception. Leur autonomie est plus longue et ils peuvent être rechargés tous les 2 à 5 jours, en fonction de l’utilisation qu’on en fait.

Les étapes du sevrage

Alors que je travaillais à continuer à mettre en conscience les accès que j’autorisais dans ma vie quotidienne, j’ai ressenti le besoin de m’éloigner un peu plus de mon smartphone. Lorsque je regardais quelques années en arrière, je réalisai qu’un processus graduel de sevrage avait eu lieu et que j’avais fait de nombreux petits pas en avant. En additionnant toutes ces étapes l’une avec l’autre, il est devenu évident que c’était une montagne que j’avais laissée derrière moi. J’ai eu la chance de ne pas compter sur mon téléphone pour certaines choses, car sa capacité de mémoire était très limitée. J’avais régulièrement besoin de supprimer des applications (et de faire des choix décisifs) et de trier photos et fichiers audio. Je n’ai jamais pu y stocker grand-chose. Aujourd’hui, je n’utilise un smartphone que lorsque je suis en dehors de la maison. Mon téléphone à clapet est allumé quelques heures par jour, parfois seulement quelques minutes, parfois même un jour sur 3. Une possibilité est de choisir de ne démarrer son téléphone qu’après 10 heures du matin ou vers midi et de l’éteindre après 20 heures. Lorsque je suis sur mon smartphone, je trouve bizarre, peu naturel, très engageant et assez hypnotique de taper sur l’écran bleu.

Au printemps 2020, j’ai ressenti le besoin de limiter l’accès laissé ouvert par mon téléphone portable. J’ai désinstallé et supprimé mes comptes whatsapp, Telegram et Signal. J’ai acheté une deuxième carte SIM prépayée pour pouvoir utiliser un smartphone lorsque je suis à l’extérieur de la maison (principalement pour google maps). Dans la maison où je réside actuellement, bien que l’internet par câble soit installé, le wifi est utilisé car un câble doit être tiré jusqu’au rez-de-chaussée. Pour des raisons pratiques liées à l’utilisation de l’internet à différents étages, la maison a utilisé du wifi pendant encore un an (un électricien avait posé certains fils à l’envers ce qui nous a fait prendre du retard). En mai puis en octobre 2021, j’ai enfin pu créer l’espace pour réviser les branchements. Auparavant, une horloge branchée sur le modem permettait néanmoins d’éteindre le socket la nuit pendant 7 heures. Cela m’aide aussi de ne pas avoir accès à internet durant les premières heures de la journée. J’ai récemment investi dans une cage de Faraday suffisamment grande pour accueillir tous mes appareils technologiques. Les filtres bleus sont d’une grande utilité (f.lux sur les ordinateurs (Windows), night shift sur les téléphones portables Android). Après avoir installé un filtre bleu sur mon ordinateur il y a quelque années, je suis devenue capable de me coucher plusieurs heures plus tôt et de ressentir quand la fatigue montait alors que j’étais sur l’ordinateur. Je me suis rendue compte que pendant des années, la lumière bleue m’a tenu éveillée bien plus longtemps que mon rythme naturel ne me l’aurait permis.

Comme j’utilisais le téléphone portable comme réveil, j’ai acheté des réveils mécaniques à piles pour toutes les chambres. J’utilisais mon reflex NIKON séparément pour les photos. Par contre, j’utilisais mon téléphone pour enregistrer des interviews, même si je possédais également un dictaphone. La plupart du temps, mon téléphone était presque vide. On peut passer du temps à trier les photos et tous les fichiers qui sont stockés sur nos engins technologiques. On peut aussi parcourir la liste des contacts et supprimer ceux qui appartiennent à une ancienne version de soi ou qui ne sont plus en application ou pertinents. Ces processus vont de pair avec le nettoyage d’anciennes énergies résiduelles. On peut également jeter un coup d’œil aux applications et supprimer celles qui n’ont pas été utilisées au cours des deux derniers mois ou celles qui peuvent être facilement utilisées à partir d’un ordinateur. On peut également choisir de rester sur une sélection de médias sociaux dont on veut faire partie et supprimer d’autres comptes. En outre, je fais de mon mieux pour ne plus utiliser la technologie Bluetooth. Les deux haut-parleurs que j’ai utilisés et qui m’ont été offerts (remonter à la source est intéressant) étaient pratiques et agréables à utiliser, mais le signal bluetooth posait problème. Bien que j’étais consciente que ce n’était pas idéal, il m’a fallu quelques mois avant de revenir aux haut-parleurs câblés. Je n’utilise plus le bluetooth que dans la voiture et j’ai aussi changé mes habitudes en termes de consommation de podcasts et de conversations Youtube. Ce temps est alors ouvert à plus de feedback de moi à moi. J’ai pris conscience de l’impact de l’électricité sale et des radiations et ma sensibilité s’est accrue. Je travaille maintenant sur l’ordinateur avec une souris à fil et je débranche manuellement la prise le soir qui est proche de mon lit.

La toxicité de la vie en ligne

J’ai continué le chemin en faisant de mon mieux pour discerner la véritable appréciation qui était présente dans ma vie, en nettoyant une fois de plus mes contacts sur les médias sociaux. Chaque fois, je découvre de nouvelles couches de programmation et il devient vite évident que le ciment de certaines relations est fondé sur des contrats cachés et inconscients. Être utilisée est un thème que je revisite souvent. J’ai remarqué que les médias sociaux sont conçus pour nous permettre d’être connectés à une réalité générée par l’hologramme chaque jour de notre vie. Le fait d’être connectés à cette technologie de fond a un impact énorme sur la façon dont nous interagissons avec la réalité. Les êtres générés par l’hologramme nous encouragent la plupart du temps à rester loin de la dure et froide vérité et des couches plus profondes de notre processus de réveil. Si nous ne faisons pas preuve de discernement, nos propres dispositifs technologiques peuvent jouer un rôle dans la manipulation présente dans nos vies. Surfer sur Internet avec un bloqueur de publicités contribue à limiter l’accès des algorithmes choisis par l’intelligence artificielle. Je fais de mon mieux pour ne pas accepter les conditions d’utilisation des sites web que je visite et je ne signe pas de pétitions ou ne rejoins pas à de causes.

Réduire la possibilité d’accès à son champ d’énergie

Être moins disponible par le biais de nos téléphones peut être l’occasion de réduire la quantité de messages inutiles et dénués de sens (par exemple, lorsque des personnes veulent discuter si elles vous voient en ligne sans autre motif) auxquels nous sommes confrontés chaque jour et qui font partie de la simulation holographique. Pourquoi ne pas allumer le téléphone uniquement lorsque nous avons besoin de joindre quelqu’un par téléphone ? Souvent, une programmation mentale d’être inquiets pour les autres, ceux qu’on aime, a été installée. Néanmoins, n’allumer le téléphone que lorsqu’il y a un objectif peut être approprié pour ceux qui ne gèrent pas bien le stress. Quand j’étais jeune adulte, les appels téléphoniques me mettaient dans un état de grande anxiété. Ce n’est que plus tard que je me suis rendue compte qu’on peut être influencé à distance par des mots de code ou un certain bip sonore. Je me souviens également d’un sentiment d’anxiété lorsque ma mère me tendait le téléphone pour une conversation d’une heure avec ma grand-mère. Cette dernière n’était pas habitée par une flamme originelle et faisait partie de l’hologramme. Je savais que l’heure qui allait suivre m’était d’ores et déjà volée. Enfant et adolescente, je n’avais pas encore les outils nécessaires pour poser mes limites et donner la priorité à la valeur que j’accorde à mon temps au lieu de répondre aux besoins de l’autre.

Il n’est pas nécessaire que nous restions visibles pour nos familles en ligne, le lien peut être extrêmement toxique, surtout lorsque les membres de la famille sont des personnages générés par l’hologramme qui ont été programmés d’une certaine manière en vue de manipuler des êtres habités de la création originelle, insérant du déraillement tout au long de la ligne temporelle. De nombreuses attaques psychiques ou rencontres artificielles avec des gourous nous encourageant à rester dans une manière de penser cubique ont lieu par le biais des médias sociaux. Facebook Purity peut être installé, il permet de contrer certains algorithmes agressifs et suggestions émises par l’intelligence non organique. J’avais l’habitude de donner du crédit aux suggestions de l’intelligence artificielle mais maintenant, j’ai appris la nécessité d’être prudente avec elles et je rejette généralement la suggestion hors de mon champ d’énergie. Linked In est un autre outil de récolte. J’ai supprimé mon profil une fois que j’ai déprogrammé de l’idée que j’avais ma place dans le monde du travail tel qu’il est proposé à l’extérieur et une fois que j’ai pu créer différentes sources de revenus. Je sais que je ferais de mon mieux pour ne plus jamais postuler à un emploi au hasard. L’utilisation d’une application comme Tinder laisse la porte ouverte à la mise en scène de nos vies par l’intelligence artificielle, qui fait se rejoindre telle et telle personne. Et c’est sans aborder la problématique des romances orchestrées derrière le voile.

On peut observer et ressentir : suis-je devenue part d’un environnement de ruche ? Quelles sont les actions à entreprendre pour m’extraire de cette création artificielle ? Ma vie est-elle téléguidée par la technologie ? De nombreuses parties de notre vie ont été mises en scène pour nous et non par nous. Nous pouvons nous rendre compte à quel point nous sommes emprisonnés au milieu des murs d’une prison des pensées et des comportements, une prison invisible à l’œil nu mais bel et bien là, même si l’on aime aborder le concept de liberté. Qui porte une lumière réelle et est dans une relation authentique de don et de réception mutuels avec moi ? Qui se souciera suffisamment de ne pas projeter ses traumas vers moi ? Sur la toile, nous avons nous-mêmes volontairement créé une version numérisée de nous-mêmes. Qui sommes-nous sans cette identité digitale ?